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L’Échiquier mondial – 1944–2024 : quand l’histoire bégaie

La présentation de la vidéo

Xavier Moreau et son invité Sylvain Ferreira, historien et animateur du blog Veille stratégique, discutent la situation militaire actuelle en Ukraine et ses parallèles avec la Grande Guerre patriotique. L’année 2024 sera-t-elle à l’affrontement OTAN-Russie ce que 1944 fut au duel Allemagne-URSS ?

Il y a exactement 80 ans, l’Union soviétique préparait une offensive spectaculaire pour la libération de son territoire, l’opération Bagration, repoussant héroïquement une large coalition européenne. En ce moment, et en dépit du soutien massif de l’aide que le camp occidental apporte à l’Ukraine, l’industrie militaire russe l’emporte et la situation militaire pour Kiev s’en ressent toujours plus chaque jour. Pour l’Ukraine en 2024, comme pour l’Allemagne en 1944, on appréhende résolument d’avoir à subir une vaste offensive d’été.

 

 

La Russie en position de force

  • E&R | 13 mai |37  

    Offensive russe sur Kharkov ou contournement des défenses du Donbass ?

    L’attaque vers Kharkov – et pas encore de Kharkov – peut avoir 4 significations, selon les observateurs. 1 : Prendre la 2e ville du pays (1,3 million d’habitants) 2 : Ouvrir un 2e front (plus au nord) après celui du Donbass 3 : Forcer les troupes de réserves ukrainiennes à se déplacer vers Kharkov pour affaiblir les défenses du Donbass (il s’agirait alors d’une « feinte », malgré l’importance des (...)

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5 Commentaires

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  • #3364438
    Le 16 mai à 15:07 par anonyme
    L’Échiquier mondial – 1944–2024 : quand l’histoire bégaie

    Oui, les Russes sont très forts et très courageux, ils ont des armes nouvelles et une avance technologique de 10 ans sur une série d’armements par rapport aux américains ... mais pour l’instant la guerre a toujours lieu chez eux ou chez leurs proches voisins. La guerre n’a jamais été en Alaska, au Canada, au Texas ou au Mexique, que cela soit en 1944 ou en 2024. Juste pour comprendre que tout n’est pas si simple.

     

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    • #3364457
      Le 16 mai à 16:13 par francky
      L’Échiquier mondial – 1944–2024 : quand l’histoire bégaie

      Il a fallut un siecle aux americains pour parvenir à creer des guerres loin de chez eux.... Etcela n a jamais fonctionné comme ils le pensaient au depart, la preuve aujourd hui ou ils sont rejeté partout ou presque !!!!

       
    • #3364458
      Le 16 mai à 16:14 par anonyme
      L’Échiquier mondial – 1944–2024 : quand l’histoire bégaie

      Si je peux me permettre un peu de prospective, il semble bien que la Russie, après avoir réussi à éviter un éclatement dans les années ’90, est maintenant lancée sur une trajectoire de prospérité qui ne pourra qu’accroitre la paix intérieure, alors qu’en occident le chaos alimenté par l’oligrachie mondialiste avance chaque jours davantage, et c’est la guerre civile qui va finir par frapper à nos portes. Le fim d’Alex Garland qui vient de sortir en salle (Civil War), qui se termine par le flinguage du président par un groupe de patriotes armés jusqu’aux dents, est un fantasme qui grandit chez de plus en plus d’américains.

      Comme le dit Tim Kirby (un américain d’origine ouvrière installé en Russie, après avoir galéré dans des ONG gauchistes durant sa jeunesse), la Russie développe un modèle ressemblant à celui des USA des années ’50 (papa au travail, maman avec les enfants, dans une maison qui leur appartient, avec un chien et une voiture), alors que les USA sont en voie de tiers-mondisation.

       
  • #3364478
    Le 16 mai à 16:57 par Bernard Antoine
    L’Échiquier mondial – 1944–2024 : quand l’histoire bégaie

    Le monde est divisé en deux parties : la médiocrité de l’occident et l’excellence de la Russie. Elle est avant tout le rempart de l’humanité face à des idéologies de mort.

     

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  • #3365246
    Le 18 mai à 09:29 par Sev
    L’Échiquier mondial – 1944–2024 : quand l’histoire bégaie

    Il me semble que dans la défaite vraisemblable de l’OTAN (donc, de l’Amérique) dans le conflit Russo-Ukrainien, une des causes tient à l’auto satisfaction devenue caricaturale de l’Occident envers le reste du monde et de la Russie en particulier.

    Quelque chose de l’ordre de la mentalité colonialiste reste collé aux cerveaux des stratèges de la guerre permanente américains. L’empire américain est indiscutablement en phase finale, même si les médias "meanstream" continuent de présenter ses armées comme "les plus puissantes au monde".

    Si les armes et les soldats nous sont présentés depuis des décennies, via le torrent continu des produits de propagande cinématographique, comme imbattables, la réalité est toute autre. Prendre les autres pays, et la Russie en particulier, pour des gros balourds sans expérience et insuffisamment expérimentés est à coup sûr l’indicateur de la faiblesse de ceux qui fabriquent cette opinion.

    Malheureusement, Washington connait la vérité sur ses propres limites mais son point fort (malheureusement pour nous) tient en son art de faire faire par les pays d’europe de l’ouest sa sale guerre. L’objectif est double : faire de l’europe de l’ouest un ensemble de grandes régions désossées et incultes et empêcher - par TOUS les moyens, y compris les plus abjectes - la construction d’une Eurasie qui, à coup sûr, sera, à terme, le bloc continental le plus puissant au monde.

    Quoi que fassent l’OTAN, je prends les paris : l’Eurasie se fera, tôt ou tard. C’est le sens de l’Histoire et la logique des renversements souvent observés dans le long fil des empires.

    Je regrette seulement d’être consciente de ne pouvoir en être témoin...

     

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